amuse-girl

Vendredi 20 juillet 2007 à 15:09





Juste envie de partir le plus loin d'ici et de ne plus revenir.

Et je cours après du vent, parce que je suis vide. J'aimerais Vivre, j'aimerais Aimer comme on aime dans les films. Je n'avance pas, je pédale dans le vide. Je voudrais vivre à 200 à l'heure, avec des émotions qui te bouffent, qui te brûlent le ventre, qui t'écorchent les ailes. Je ne veux pas être blasée, parce que les cicatrices de nos actes sont belles avant d'être douloureuses.

'Si partir c'est mourir un peu, je veux bien mourir encore'. Je veux m'en aller, tout recommencer ailleurs, et vivre comme si j'allais mourir demain.

Et il y a cette chanson qui me fait vomir tant elle est belle. Zombie - The Cranberries





 

Lundi 2 juillet 2007 à 17:55

 

"Merde le noir, le silence, l’anesthésie. Il a raison, Pablo Faut arrêter de pas vivre. Faut arrêter de pas pleurer. Faut arrêter la rétention des larmes, ça va me donner de la cellulite sur le visage, à force. Faut que t’arrête d’avoir peur d’être vivante, il m’a dit l’autre jour, à l’aéroport. Chaque fois que tu mets la radio à fond dans la salle de bains, je sais que tu vas pisser. Faut arrêter, Belle du Seigneur. Faut arrêter l’amour sublime, les amants beaux et nobles et parfaits. Le matin, on est chiffonné, on a mauvaise haleine, c’est comme ça, faut accepter, c’est ça aussi la vie. La vie c’est qu’un jour  je quitterais Pablo, ou Pablo me quittera. Je lui préférerai quelqu’un ou il en aura marre de moi, et ce sera triste mais ce ne sera pas tragique.  Je ne l’aime pas comme j’aimais Adrien. Je ne l’aime plus comme aiment les enfants. La vie est un brouillon, finalement. Chaque histoire est le brouillon de la prochaine, on rature, on rature, et quand c’est à peu près propre et sans coquilles, c’est fini, on a plus qu’à partir, c’est pour ça que la vie est longue. Rien de grave. "

Justine Lévy.

"J'ai repensé à toutes les filles que j'avais connu, avec qui j'avais couché ou même que j'avais seulement désiré. Je me suis dis qu'elles étaient comme des poupées russes. On passe sa vie entière à jouer à ce jeu là. On est curieux de savoir qui sera la dernière, la toute petite qui était cachée dès le début dans toutes les autres. On ne peut pas l'attraper directement. On est obligé de suivre un cheminement, faut les ouvrir l'une après l'autre en se demandant à chaque fois, est ce que c'est elle la dernière  ?

 C'est quoi ce bordel avec l'amour là ? Comment ça se fait qu'on devient dingue à ce point ? T'imagines le temps qu'on passe à se prendre la tête là dessus ? Quand t'es seul tu te plains : est ce que je vais trouver quelqu'un ? Quand t'as quelqu'un : est ce que c'est la bonne ? Est ce que je l'aime vraiment ? Et est ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime ? Est ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie ? Pourquoi on se sépare ? Est ce qu'on peut réparer les choses quand on sent que ça se barre en couilles ? Toutes ces questions à la con qu'on se pose tout le temps là. Pourquoi on peut pas dire qu'on y connait rien, on est préparé quand même, on lit des histoires d'amour, on lit des contes, on lit des romans d'amour, on voit des films d'amour, l'amour, l'amour , l'amour là !"

 

Les poupées russes


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